Titre : | L'Aubier, la JOC et la JOCF dans le diocèse de Besançon 1927-1978 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean Divo, Auteur ; Gérard Cholvy, Préfacier, etc. | Editeur : | Paris : Éd. du Cerf | Année de publication : | 2015 | Collection : | Histoire religieuse de la France, ISSN 1248-6396 | Importance : | 1 vol. (368 p.) | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-204-10019-9 | Langues : | Français | Mots-clés : | Jeunesse Ouvrière Chrétienne Action Catholique | Résumé : | Dans le diocèse de Besançon, le mouvement de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) est né en 1927, à une époque où les enfants des milieux populaires entrent à l'usine ou à l'atelier à la fin de la scolarité obligatoire fixée alors à 13 ans. La situation de ces jeunes salariés, leur éloignement progressif de l’Église préoccupent certains prêtres. L'abbé Béjot, vicaire à Belfort, est de ceux-là. Aussi, pour que l'entrée dans la vie active ne soit pas le fruit du hasard, la JOC organise un service d'orientation professionnelle ; pour faciliter l'entrée dans l'entreprise, elle met au point un système de parrainage. Face au chômage des jeunes, elle crée un service de placement. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la JOC, hostile au nazisme, poursuit son action malgré l'interdiction de l'Occupant. Elle résiste à la tentative de Vichy de créer une Jeunesse unique, à la nazification des esprits en France ou en Allemagne au temps du STO, où les jocistes participent à la résistance spirituelle en créant des sections clandestines. C'est dans le diocèse de Besançon que s'inaugure le passage de la révision d'influence à la révision de vie. Si c'est un jociste bisontin qui donne la chiquenaude initiale, l'influence de la philosophie blondélienne parmi le jeune clergé et certains professeurs du Grand séminaire, permet à l'abbé Béjot de construire une spiritualité plus réceptive aux " richesses de la masse ". Cette méthode gagne peu à peu les autres mouvements d'Action catholique. S'engager dans le mouvement est une expérience enrichissante. Au cours du cercle d'études où l'on dépouille les enquêtes, l'observation de la réalité du quotidien confronté à l’Évangile aiguise le regard. E n cherchant à fournir à ces jeune s travailleurs une éducation intégrale, professionnelle, culturelle et spirituelle, la JOC est un facteur d'ouverture. [Source : 4ème de couv.] |
L'Aubier, la JOC et la JOCF dans le diocèse de Besançon 1927-1978 [texte imprimé] / Jean Divo, Auteur ; Gérard Cholvy, Préfacier, etc. . - Paris : Éd. du Cerf, 2015 . - 1 vol. (368 p.) ; 23 cm. - ( Histoire religieuse de la France, ISSN 1248-6396) . ISBN : 978-2-204-10019-9 Langues : Français Mots-clés : | Jeunesse Ouvrière Chrétienne Action Catholique | Résumé : | Dans le diocèse de Besançon, le mouvement de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) est né en 1927, à une époque où les enfants des milieux populaires entrent à l'usine ou à l'atelier à la fin de la scolarité obligatoire fixée alors à 13 ans. La situation de ces jeunes salariés, leur éloignement progressif de l’Église préoccupent certains prêtres. L'abbé Béjot, vicaire à Belfort, est de ceux-là. Aussi, pour que l'entrée dans la vie active ne soit pas le fruit du hasard, la JOC organise un service d'orientation professionnelle ; pour faciliter l'entrée dans l'entreprise, elle met au point un système de parrainage. Face au chômage des jeunes, elle crée un service de placement. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la JOC, hostile au nazisme, poursuit son action malgré l'interdiction de l'Occupant. Elle résiste à la tentative de Vichy de créer une Jeunesse unique, à la nazification des esprits en France ou en Allemagne au temps du STO, où les jocistes participent à la résistance spirituelle en créant des sections clandestines. C'est dans le diocèse de Besançon que s'inaugure le passage de la révision d'influence à la révision de vie. Si c'est un jociste bisontin qui donne la chiquenaude initiale, l'influence de la philosophie blondélienne parmi le jeune clergé et certains professeurs du Grand séminaire, permet à l'abbé Béjot de construire une spiritualité plus réceptive aux " richesses de la masse ". Cette méthode gagne peu à peu les autres mouvements d'Action catholique. S'engager dans le mouvement est une expérience enrichissante. Au cours du cercle d'études où l'on dépouille les enquêtes, l'observation de la réalité du quotidien confronté à l’Évangile aiguise le regard. E n cherchant à fournir à ces jeune s travailleurs une éducation intégrale, professionnelle, culturelle et spirituelle, la JOC est un facteur d'ouverture. [Source : 4ème de couv.] |
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